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TAICHICHUAN

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Le Taichichuan (taijiquan) peut se traduire par "boxe du faîte suprême" ou "boxe ultime". C’est à la fois un art martial, une technique de santé et un art de vivre consistant en une succession de mouvements doux, lents et liés, qui permettent d’obtenir une harmonisation des forces yin et yang par la coordination de la conscience, du souffle et du mouvement.

 

Il existe plusieurs styles de Taichichuan. Les cinq styles principaux, sont les styles Yang, le plus pratiqué dans le monde, Chen, Wu, Wu Yu et Sun.

 

Le Taichichuan se pratique seul, mais, il comporte aussi des exercices à deux, nommés "poussée de mains" (tuishou) et des applications martiales avec partenaire, des techniques contenues dans les formes. La pratique du Taichichuan inclut également le maniement de nombreuses armes tels que l’épée, l’éventail, la lance, le bâton, ...

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Bien qu'étant à l'origine réputé pour son efficacité en self-défense, il est aujourd'hui essentiellement pratiqué, y compris en Chine, comme une gymnastique de santé aidant à dénouer les tensions physiques et psychiques, et de longévité.

Les mouvements d’étirements, la sollicitation progressive des articulations, l’alternance de contraction et de relaxation du système musculaire et tendineux permettent d’améliorer la circulation des liquides, renforcer les tendons et ligaments et d’éliminer progressivement les tensions. En stimulant les différents systèmes de l’organisme, le Taichichuan permet d’améliorer la coordination psychomotrice, la mémoire, ainsi que la souplesse. Sur le plan psychique, sa pratique est un outil relativement efficace de lutte contre le stress, car il plonge ses racines dans les principes de la philosophie taoïste.

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Mon enseignement du Taichichuan

 

Dans mon école, nous pratiquons

  • La forme Yang.

  • Les applications martiales des techniques.

  • Les tuishou.

  • Les armes : l'épée et l'éventail.

  • Plusieurs autres styles internes à titre d’initiation et d’ouverture (style Chen, bagua zhang, xing yi quan, nei jia quan, taichichuan de wudang) et un style externe : piguazhang.

  • Des exercices et enchaînements de Qi Gong. On ne peut dissocier la pratique du Qi Gong de celle du Taichichuan. Si le Qi Gong est nécessaire au Taichichuan car il lui apporte l’énergie, l’inverse est également vrai car le Taichichuan permet de faire circuler pleinement et harmonieusement cette énergie dans tout le corps. Sans le travail de l’énergie, la pratique du Taichichuan se limite à un exercice physique, comme toutes les formes de gymnastique, d’ailleurs la plupart des enseignants parlent d’une « gymnastique de santé ».

 

J’ai commencé la pratique des arts martiaux chinois à 11 ans, j'ai grandi dans le wushu professionnel et ne me suis jamais arrêté. J’ai rencontré tout au long de cinquante années de pratique de nombreux grands maîtres qui m’ont enseigné beaucoup de techniques et de styles différents et qui m'ont beaucoup appris.

 

De ce parcours d’une vie, j’ai acquis la conviction que plusieurs éléments sont essentiels à une pratique cohérente du Taichichuan. Ce dernier ne se limite pas à la forme, ni au tuishou, ni aux applications martiales. Le désir de connaitre toujours plus de formes après lequel courent de nombreux pratiquants est une erreur.

 

Pour ressentir les vrais bénéfices de ces pratiques, il faut impérativement travailler préalablement et parallèlement les éléments suivants :

 

Le physique : Avoir d'abord une bonne hygiène de vie : alimentation saine, sommeil récupérateur, marche… Puis, s'exercer à trouver le juste tonus musculaire (détente, étirements quotidiens, …). Enfin, ne pas négliger le renforcement musculaire (jambes, dos, …).

 

Le mental : Pratique de la relaxation et de la méditation. La concentration sur un objet, la respiration, une image ou ses pensées permet d’apaiser son esprit et de ralentir le flux de ses pensées.

 

L'énergétique : La circulation du souffle, la pratique d'exercices spécifiques de Qi Gong interne, notamment posture de l’arbre, permet de comprendre et d’emmagasiner le Qi dans le tan dian.

 

La technique : Apprendre correctement les bases : postures justes, bon alignement articulaire, positionnement correct du bassin, unité du corps.

 

Une fois ces bases acquises, quand on a appris à connaître son corps, qu’on a fait l’expérience des sensations, l’apprentissage d’un tao, d’un style, suit naturellement. Le corps, qui porte inscrit dans sa mémoire la souplesse, les postures, les gestes, les équilibres, la fluidité, la tonicité, la force juste, va spontanément s’emparer d’un tao, d’une arme, d’une technique de combat.

 

Mais le principal reste pour moi l’énergie. On apprend à sentir son corps, à l’écouter, à relâcher, à conduire le souffle, à sentir circuler l’énergie … Chacun doit comprendre et faire éclore ses potentialités pour pratiquer les techniques traditionnelles avec justesse.

 

Je tiens aussi beaucoup à la joie, celle qu’apportent la progression et la pratique partagée du Taichichuan et du Qi Gong dans la perspective d’une longue et pleine vie.

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